La première description écrite de pêche à la mouche se trouve dans le Natura Animalium, où Claude Élien (200 ap. J.-C.) décrit une technique de pêche macédonienne consistant à leurrer des « poissons tachetés » (probablement des truites fario) à l'aide d'hameçons recouverts de laine rouge et cerclés de plumes de coq. Il est remarquable de constater qu'au xxie siècle c'est la même technique, pratiquement inchangée, qui permet aux « moucheurs » de leurrer des truites en imitant par exemple Ecdyonurus venosus (éphémère rougeâtre de la famille des Heptagéniidés).
La deuxième référence écrite est celle de Juliana Berners (ou Barnes ou Bernes, l'orthographe des noms en vieil anglais étant très difficile à déterminer aujourd'hui), abbesse de l'abbaye de Sopwell (Angleterre) au xve siècle : il s'agit d'ailleurs du premier écrit sur la pêche fait par une femme. Le Livre de St-Alban(Book of St-Alban) est une sorte de guide de savoir-vivre à l'usage de la noblesse : il traite donc des trois savoirs fondamentaux qui font « un homme de qualité », à savoir d'héraldique, de chasse (notamment de fauconnerie) et de pêche. Troisième partie du Livre de St-Alban, le Traité de pêche à la ligne a été imprimé pour la première fois en 1496, mais plusieurs exemplaires manuscrits lui sont antérieurs, dont le plus ancien date de 1425. Il est aujourd'hui couramment admis qu'il s'agissait déjà de la transcription d'un ouvrage antérieur, probablement une ode issue de la Cour d'Orange. Le Traité de pêche à la ligne décrit parfaitement les techniques à mettre en œuvre pour fabriquer douze leurres artificiels (imitant des insectes) appelés mouches.
C'est au xviie siècle que la littérature consacrée à la pêche à la mouche commence à s'étoffer vraiment, notamment avec les remarquables apports de Charles Cotton et de Izaak Walton.
La pêche à la mouche en eau douce peut se décomposer en trois catégories définies par ce que la mouche utilisée tente d'imiter :
En mer, elle se pratique presque exclusivement au streamer, celui-ci pouvant alors également imiter certains crustacés (crabe ou crevette par exemple).
Une mouche artificielle est une imitation de toute proie susceptible d'être consommée par un poisson. La dénomination (mouche) vient du fait que la technique avait initialement comme but exclusif de pêcher les poissons gobant des insectes en surface. Les pêches subaquatiques (noyée, puis nymphe) sont venues plus tard. La dénomination « mouche » reste utilisée pour les imitations d'alevin ou de jeune poisson, même si ce ne sont pas des insectes.
Un poisson peut prendre une mouche artificielle pour plusieurs raisons :
Les discussions sur le choix de la bonne mouche selon les conditions sont souvent très riches entre les passionnés. Le choix de la mouche dépend des conditions météorologiques (température de l'eau, de l'air, vent, luminosité), de la saison, ainsi que de l'heure de la journée.
Les mouches artificielles sont souvent confectionnées par le pêcheur à la mouche lui-même. Le montage de mouche est une activité à part entière qui occupe les passionnés pendant de longues heures de préparation minutieuse. Cette activité nécessite, outre une grande dextérité, une bonne connaissance des comportements alimentaires des poissons recherchés et également en entomologie. On notera toutefois que certains modèles très efficaces n'imitent rien en particulier. On parle alors de « mouche d'ensemble ».
Une mouche est montée en fixant sur l'hameçon divers matériaux, naturels ou synthétiques à l'aide d'un fil de montage (ou soie de montage). Parmi les matériaux les plus utilisés on citera les plumes de coq ou de faisan, mais également de canard, les poils de lièvre, de sanglier, de cervidés (étant creux ils permettent une meilleure flottabilité des leurres) et une variété infinie de matériaux synthétiques spécialement développés pour cette activité.
L'hameçon est généralement maintenu en place dans un étau spécialement conçu pour cet usage.
source: Wikipedia
Cette pêche est idéale pour tout ceux qui recherchent des sensations fortes et vivent loin des rivières à salmonidés. En outre, la mer est un immense réservoir… (gratuit !), dont les poissons sont plus combatifs et vraiment sauvages ! |
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Quels sont les poissons susceptibles de prendre la mouche en mer ?
Tous les poissons peuvent se laisser tenter par une mouche : " if
it swimms, it will take a fly " affirme Billy Pate. On a coutume de dire que la pêche à la mouche est universelle et s'adresse aussi bien au marlin qu'à l'ablette. Ceci
étant, les prises les plus régulières sont : lesbars, les maquereaux, les chinchards, les orphies et
les lieux. |
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Quelle est la meilleure saison ? |
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Quels sont les meilleurs postes ? |
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Du bord ou en bateau ?
Le bateau augmente le champ de prospection et permet de pêcher
sur les chasses, signalées par les plongeons de mouettes, qui se produisent le plus souvent hors de portée de lancer… sauf dans les cas exceptionnels de rassemblement de
poissons fourrages prés du bord. |
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La technique du Tenkara n'est pas toute jeune. La pêche à la mouche au Japon semble avoir été pratiquée depuis les 8 ou 9 ème siècles. La première référence de pêche à la mouche Tenkara apparait en 1878. Le sens le plus répandu est "depuis le ciel" mais suivant les interprétations le sens diffère un peu. Il se dit que le mot provient de la façon dont une mouche se pose en douceur sur l'eau, et du point de vue d’un poisson, elle descendrait du ciel.
Au fil des siècles, le Tenkara a évolué. Au début, le Tenkara a été l'activité des paysans, utilisé comme un moyen de s’assurer un repas de poisson dans les torrents rapides des montagnes du Japon. Il est devenu de plus en plus populaire avec les pêcheurs professionnels dans les villages de montagne japonais qui revendaient le fruit de leur pêche aux aubergistes dans les vallées. Les pêcheurs professionnels attrapaient les truites endémiques japonaises tel que la yamame et amago avec des cannes Tenkara pour deux raisons : parce qu'ils se sont aperçu que le Tenkara était d'une grande efficacité pour capturer les salmonidés dans les torrents de montagne et que pêcher avec une seule mouche artificielle basique et rapide à fabriquer permettait d’attraper plusieurs poissons. Au Japon il est de notoriété publique que les pêcheurs en Tenkara en eaux courantes attrapent plus de poissons que les pêcheurs à la mouche traditionnelle. Quelques artisans continuent à les fabriquer comme avant en bambou, tel que Yamano. Des dizaines d’années d’expérience sont nécessaires pour arriver à faire des cannes exceptionnelles dans la pure tradition japonaise.
Un peu partout dans le monde des techniques similaires sans moulinet étaient pratiquées, y compris en France.
La pratique du Tenkara est très facile et à la portée de tous de 7 à 77 ans. Comme dans tous les sports on peut utiliser la technique comme un simple divertissement, pour le plaisir de pêcher ou pousser la technique très loin afin de satisfaire notre curiosité et tendre à devenir un spécialiste. Pour ceux qui veulent le devenir, ils pourront découvrir toute la complexité des différents lancers, des différents posés et devront passer beaucoup de temps au bord de l'eau pour les maîtriser.
La technique de lancer est quasi similaire à la pêche à la mouche traditionnelle, juste un peu plus lente avec la création d’une boucle plus courte. La maitrise d'un poisson est très intuitive et similaire à n'importe quel type de pêche avec une canne : il faut simplement tenir la canne haute et ramener le poisson. Si la ligne est plus longue que la canne on fait des brassés de fil pour approcher le poisson au plus près de l'épuisette ou du tamo (épuisette typique japonaise).
Au point de vue du développement du matériel entre l'orient et l'occident, on a deux évolutions différentes. La mouche traditionnelle est partie sur la voie de concevoir des cannes de plus en plus courtes pour être plus confortables à l'emploi et ayant la capacité de pouvoir lancer de plus en plus loin. Tandis que le Tenkara, lui, a gardé les longues cannes et s'est concentré sur comment ne garder que l'essentiel, l'indispensable pour pratiquer une pêche simple, efficace et sans fioritures. A partir du moment où les pêcheurs japonais ont su ce qu'il fallait garder, ils ont perfectionné au fil des siècles au maximum tous les composants de la technique. Afin d'avoir au final de grandes cannes ultra légères avec un faible encombrement pour aller en montagne et atteindre des distances très raisonnables pour leurrer les poissons. Les nouvelles technologies de fabrication et le carbone ont permis tout cela. source site web: tenkara pyrénéees