Gilles Clément, né à Argenton-sur-Creuse (Indre) en 1943, est un jardinier, paysagiste, botaniste, entomologue et écrivain français.
Ingénieur horticole de formation et enseignant à l'École nationale supérieure du paysage de Versailles, il est l'auteur des concepts de « jardin planétaire » et de « jardin en mouvement ». Cette pratique repose sur l'observation qu'un paysage n’est pas figé. Au lieu de cantonner les plantes dans un lieu précis afin d'organiser une création, le jardinier accepte de laisser le champ libre à la nature. Ainsi voit-on les plantations « redessiner » en permanence le jardin qui a une forme qui ne sera pas la même au même endroit demain, à la prochaine floraison. Gilles Clément est favorable au métissage des espèces, qu'il appelle plutôt brassage, et qui s'est tissé au fil des âges. D'où cette idée de jardins et de forêts planétaires qu'il cultive en protecteur, considérant avec une même bienveillance les herbes folles qui tentent de pousser sur les pavés des villes et les essences les plus rares plantées dans les jardins de prestige. Il intègre la globalisation du monde actuel par la « planétarisation » de la terre comme jardin, c'est-à-dire comme lieu de vie : « Je voudrais montrer la diversité extrême de ce qui existe sur la planète ».
Déçu par l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence et estimant que ce choix ne permettrait pas le nécessaire sursaut écologique de la politique française, Gilles Clément a décidé alors d'annuler tous ses contrats avec l'Etat français et de se consacrer à des « projets de résistance »[1]. Le premier projet, inauguré en juin 2007, répond à une commande artistique pour la biennale d'art contemporain de Melle (Deux-Sèvres). Ce jardin, prévu pour être durable, se compose d'un jardin d'eau et d'un jardin d'orties avec un bassin où l'on peut réaliser le purin d'orties, utilisé en jardinage biologique pour renforcer l'immunité des végétaux, éviter les traitements et les pesticides. Le second projet, un jardin dans la nécropole de Tuvixeddu à Cagliari en Sardaigne, répond à une demande de Renato Soru, président de la région.
(source wikipédia)
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